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DE NOIR ET DE BLANC

 

Sur du noir et du blanc, tu traverses le temps, tu joues sur les âges et Vlan !

Tu tombes, tu rames et Bam !

 

Tu cueilles la fleur de l’âge et la tends, à la mort et son doux visage qui te ment, te parle de vie sans âge et te vend, un monde au couleur maussade, un paradis sans dieu ni sage.

 

Et tu mords à pleine dent, tu recraches un nœud de serpent, tu vomis une quantité de serments, de croyances et de doléances, de prières sans sens, d’exigences mal odorantes.

 

Sur du noir et du blanc tu construis ta vie, et nourris des cris. Tu y donnes du sens et voudrais y voir l’essence.

 

Mais ton cœur s’emballe, ton corps s’étale, dégouline et s’affale, vieillit et s’écrase sur un bitume grisonnant, un monde ricanant.

 

Sur du noir et du blanc tu figes le temps.

L’espace d’un instant tu te crois plus vivant.

Tu imagines que partir c’est du vent et que crever c’est pour les glands.

 

En noir et blanc tu te berces d’histoires d’antan, tu te donnes une image d’enfant innocent, d’adulte insolent, d’amour grandiloquent.

 

Sur le noir et le blanc il y a toujours des traces de sang.

 

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